Un chef de gang en quête de rédemption, une prostituée prête à tout. Dans une chasse à l’homme poisseuse, tous deux veulent recouvrer leur liberté. La violence, comme dans une centrifugeuse, est une catharsis permanente. Le cinéaste délivre une mise en scène au cordeau. Dans ses ombres projetées, ses ellipses, sa géométrie dans l’espace, on pense à Fritz Lang ou Carol Reed. Ce film noir, polar d’une rare beauté, politiquement incorrect, est vertigineux.