Elia Suleiman fait déambuler son alter ego cinématographique de la Palestine à New York, en passant par Paris. Dans une économie de dialogues développant le potentiel des chorégraphies, l’histoire se teinte d’humour noir, de mélancolie, mais aussi de légèreté et de drôlerie : « J’ai l’impression que j’absorbe l’instant politique, l’instant burlesque et le caractère absurde de l’endroit ». Un film à placer entre ceux de Tati et Keaton, sur des mélodies de Yasmine Hamdan et Najat Essaghira.